PÔLE DE CONSERVATION 

MONT-MÉGANTIC

Le massif et son pourtour, des milieux naturels à conserver

Le massif du mont Mégantic est situé à la jonction des municipalités de La Patrie, Notre-Dame-des-Bois, Val-Racine et Hampden. Une partie de ce territoire est occupée par des activités agricoles et de villégiature, mais le couvert forestier y demeure dominant. 

Formé d’un noyau de conservation majeur, avec le Parc national du Mont-Mégantic (PNMM) et la Réserve écologique Samuel-Brisson, il comprend également une zone tampon dans laquelle NCE collabore plus particulièrement avec les propriétaires privés.

18 840
enregistrements de chauve-souris depuis 2019

82
évaluations écologiques couvrant 4 187 ha

77,37 ha
de milieux naturels sous conservation à perpétuité

Le projet de conservation du massif du mont Mégantic et de sa périphérie en trois points :

  • Un plan de conservation préliminaire visant la périphérie du mont Mégantic, réalisé par Nature Cantons-de-l’Est en 2015 ;

  • Une collaboration continue avec les propriétaires privées dans la caractérisation et protection de la biodiversité et des écosystèmes de leur propriété, dans le respect des usages compatibles existants ;

  • Un double dividende en augmentant la superficie de terrains sous protection en Estrie, tout en assurant une zone tampon au noyau de conservation que représente le PNMM ;

Profil écologique du mont Mégantic

Les écosystèmes du mont Mégantic c’est :

  • Un haut-plateau dont l’altitude varie entre 450 et 600 m et d’un diamètre de huit kilomètres entourant un pic central, le mont Mégantic (1 105 m), et incluant deux autres sommets de plus de 1 000 m (monts Victoria et Saint-Joseph) ;
  • Un étagement altitudinal des écosystèmes, depuis l’érablière à bouleau jaune à la base jusqu’à la sapinière à oxalide des montagnes aux sommets, en passant par la sapinière à épinette rouge pour certains sommets intermédiaires ;
  • Une vingtaine d’espèces de mammifères et plus de 125 espèces d’oiseaux, dont le mésangeai du Canada, une espèce d’affinité boréale, et la grive de Bicknell, une espèce à répartition limitée qui est protégée par les lois québécoise et canadienne sur les espèces à statut précaire.


La périphérie du mont Mégantic c’est :

  • Un paysage à dominance forestière, peu fragmenté, où l’activité agricole est relativement marginale ;
  • Le marécage des Scots (276 ha), aménagé par Canards Illimités et considéré comme l’un des plus importants milieux humides de l’Estrie ;
  • Des cours d’eau abritant des frayères d’omble de fontaine (truite mouchetée), des étangs de castor et divers types de milieux humides ;
  • Plusieurs espèces à statut précaire, soit 8 espèces désignées vulnérables, dont le pygargue à tête blanche, la salamandre pourpre et la tortue des bois, de même que 13 espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables ;
  • La présence confirmée de 7 espèces de chauves-souris, dont 6 sont désignées à statut précaire.

Dans ce projet de conservation, NCE vise à protéger le noyau de conservation que constitue le PNMM et la Réserve écologique Samuel-Brisson, par des ententes légales de conservation et une gestion durable des usages actuels : foresterie, acériculture, villégiature, etc.

Pour en savoir plus sur les options de conservation volontaire, cliquez ici 

Les partenaires du projet :